Sommaire
Courrier des lecteurs
Editorial Michel
Rouche
Un sacrement, qu'est-ce que
c'est ? Louis-Marie Chauvet
Les sacrements en famille
Jean-Noël
Bezançon
Le baptême de nos
enfants Expériences
Quand l'un des parents
n'est pas croyant Expériences
Baptême des petits
enfants ? Paul De
Clerck
Baptêmes en âge
scolaire Antoine
Herouard
Dans une famille
monoparentale ou recomposée Geneviève de Taisne
Célébrations
et fêtes familiales Odette Sarda
Seigneur, je te confie nos
enfants Prière
En foyer
inter-confessionnel Expériences
Les grands-parents
jouent-ils un rôle ? Maurice Fourmond et Rosine Legrand
Que représente notre
foi pour nos petits-enfants ? Expériences
L'Esprit nous appelle
à croire aujourd'hui... Dominique Jacquemin
Des approches
différentes Expériences
Le mariage de nos enfants
Danièle
Balmelle
Humour et amour
Expériences
Richesse du sacrement des
malades Léon
Burdin
De la passivité
à l'acceptation Expériences
In memoriam Michel et Monique Rouche
Chroniques
Le mariage au fil du temps:
Le mariage juif durant les
XIe et XIIe siècles Michel Rouche
Parents-Enfants
Jacques Arènes
L'oeil
et la plume
Alliance infos
Monique Rouche
Editorial
Vaste sujet que de vouloir
réfléchir sur l'interaction des sacrements et de la
famille. Devant un thème aux multiples résonances, il
importait de se concentrer sur les préoccupations propres
à l'évangélisation aujourd'hui. L'équipe
d'Alliance a donc décidé de choisir parmi les
sacrements ceux qui correspondent aux temps forts de la famille,
baptême, confirmation, mariage des enfants et sacrement des
malades. Ces choix ne sont pas arbitraires. Ils correspondent, en
notre temps d'ignorance religieuse, aux temps forts de la vie de
famille, temps d'intenses émotions et de profondes
interrogations sur la vie, l'amour et la mort. Or, aujourd'hui, c'est
à ces trois moments que Dieu parle le plus à nos
contemporains. C'est là que se fait la nouvelle
évangélisation.
Le sacrement est donc un
signe, une parole, une venue du Christ dans l'Eglise, dans cette
église qu'est la famille. Celle-ci est au fond
d'elle-même un sacrement, et les parents exercent un
véritable ministère, comme le disait déjà
Jonas d'Orléans en 818. La foi des parents est alors le
terreau indispensable du baptême des tout-petits. Même si
elle est absente chez des parents dont les enfants d'âge
scolaire demandent le baptême, la foi de ces derniers ne peut
que se répercuter sur eux. Quant aux grands-parents qui
souffrent de l'absence du baptême ou de formation religieuse
chez leurs petits-enfants, leur espérance et leur
expérience demeurent indispensables pour accompagner la
découverte personnelle des sacrements par ces derniers. Le
sacrement des malades, lui aussi, n'est bien perçu et
reçu que s'il est décidé et vécu en
famille. Seul enfin, de tous les sacrements le mariage serait celui
qui correspond le mieux à ce que les anthropologues appellent
un rite de passage, commun à toutes les
sociétés. Ici l'évangélisation est
d'autant plus forte qu'elle est, à travers les parents, le
lieu du renouvellement d'un sacrement de tous les jours, le point de
départ de jeunes ayant acquis leur liberté affective
dans une décision bien mûrie.
En somme, il n'y a pas de
célébration liturgique d'un de ces "signes" qui soit
réussie sans l'existence simultanée de
célébrations "liturgiques" familiales correspondantes.
A commencer par la liturgie familiale du repas quotidien. Mais ce qui
est valable ici pour l'Eucharistie, l'est surtout pour les grandes
fêtes familiales lors de ces quatre sacrements. En somme, les
rites de passages familiaux sont transférés de
l'initiation païenne à la conversion chrétienne.
Michel Rouche
55 F ou
8,38 Euros

